ouf!

Cette interminable et calamiteuse campagne est enfin terminée. Depuis les primaires jusqu’au second tour, il y aura eu plus de votes « contre » ou « oui » par résignation que d’adhésion à un projet (y en a-t-il  eu réellement). Au vu du 1^er tour, l’élu de ce soir a convaincu un électeur inscrit sur cinq, ce qui devrait nourrir une réflexion que n’a pas eu M. Chirac en 2002.
 D’autant que les législatives, contrairement à ce qui s’est passé depuis l’inversion de calendrier de cette même année, ne paraissent pas cette fois devoir donner une majorité au gagnant du second tour.
Dans les deux ex-grands partis, les ralliements de circonstance ne vont pas apaiser les profondes dissensions qui n’ont pu continuer à être masquées.
Aux deux extrémités, il reste à confirmer les bons scores réalisés au premier tour, cela sera plus facile d’un côté que de l’autre.
Quoi qu’il en soit, le nouveau gouvernement et les règles électorales ne pourront pas continuer à ignorer une majorité de citoyens.
Ceux-là mêmes qui auront le choix les 11 et 18 juin…