A quand une primaire pour tous aussi aux législatives?

Onze listes se présentent pour obtenir le siège de député laissé vacant par la nomination de M. Ayrault au poste de Ministre des Affaires étrangères et du Développement international.
Notons avec plaisir la présence de neuf femmes, dont deux en tant que titulaires.

Ces candidatures n’apportent pas de renouveau dans l’approche de la politique. En effet, à l’exception de AE3P (inclassable et dont le site n’a pas été mis à jour depuis février 2005), nous  avons une fois de plus les trois groupes habituels et on peut supposer que les tractations pour le second tour sont bien avancées (rappelons que seuls les deux premiers au soir du 17 avril, s’ils ont obtenu au moins 12.5% des voix, s’affronteront le 24).

A droite, trois listes qui jouent à qui sera le plus républicain, dont une qui se réclame également du Centre dont chacun sait qu’il n’existe plus.

A gauche, six listes dont la moitié sont issues de scissions passées avec leurs aînées.

Reste la dernière formation avec laquelle chacune des autres rêve de se confronter le 24 pour bénéficier du fameux « sursaut républicain ».

Ce qui me ramène au titre. Car la plupart arborent dans leur intitulé ce mot quelque peu galvaudé : le groupe communiste républicain et citoyen, le groupe socialiste et républicain, DLF gaulliste et républicain, jusqu’au FN auquel M. Collard a proposé le 11 avril d’adjoindre « républicain » à son intitulé...