...les couleurs de l'hiver.

Depuis quatre mois, les chaînes d’information en continu et les réseaux égotiques (car peut-on réellement parler de « sociaux ») nous rebattent les oreilles avec principalement non pas les revendications souvent légitimes des gilets jaunes mais les exactions des casseurs tellement plus excitantes dans le voyeurisme ambiant…
A contrario, mais la « Marche du siècle » pourrait changer les choses, ils sont beaucoup moins prolixes en ce qui concerne l’action menée depuis cinq vendredis après la publication du Manifeste de la jeunesse pour le climat du 8 février.
Chaque semaine, les Camille de la grève de la jeunesse pour le climat donnent au gouvernement une leçon et proposent des décisions à prendre (détail a retrouver sur le site reporterre.net) :
- leçon numéro 1 : déclaration de l’état d’urgence écologique
- leçon numéro 2 : nécessité de la décroissance énergétique
- leçon numéro 3 : lancer la transition alimentaire
- leçon numéro 4 : la lutte pour l’écologie sera féministes ou ne sera pas
- leçon numéro 5 : réflexion sur les causes profondes du désastre écologique (en écho avec les déclarations de M. Hulot lors de sa démission « On s’évertue à entretenir un modèle économique responsable de tous ces désordres climatiques »).
Voilà une vraie réflexion environnementale qui pourrait ouvrir la voie à un futur parti écologiste de gouvernement qui ne se contenterait plus d’être la roue de secours d’une social-démocratie moribonde.
Trop tard sans doute pour les élections européennes du 26 mai, les partis ne nous proposant que leurs brouets réchauffés, mais tout peut se construire en commençant par les municipales de 2020 puis les départementales et régionales de 2021 et les présidentielles de 2022.